Sous la direction de Nikson Pitaqaj, une trentaine d’habitants de Gravelines et ses environs se sont appropriés les différentes étapes de la création de ce spectacle sur le harcèlement, lors des résidences tout au long de l’année : écriture au plateau, jeu, musique, danse, son, costumes, accessoires, espace scénique.
Le 13 août, une troupe éphémère réunissant artistes professionnels, parents, jeunes adolescents, membres d’une troupe de théâtre amateure, élus municipaux, retraités et jeunes actifs a porté sur la Scène Vauban le fruit du travail effectué par tous les participants. Une succession de sept tableaux porte des regards croisés originaux sur le harcèlement en milieux scolaire, conjugal, familial, médical, en entreprises, dans la vie quotidienne…
Le choix de privilégier le jeu, les regards, les silences et les non-dits en opposition à de grands discours permet de toucher l’universel et l’intemporel de ce type de situations. Accompagnées de musiques et d’une pianiste sur scène, celles-ci se racontent en sons, corps, gestes et rythmes.