Résumé
Mon ami paranoïaque décrit le délire paranoïaque qui gagne un jeune homme sans histoires, le jour où un ami l’incite à se protéger en ayant toujours un couteau dans sa poche. Le jeune homme se laisse gagner par la peur de l’extérieur, et s’éloigne toujours davantage d’une jeune fille de l’autre côté du miroir qui l’observait d’un œil bienveillant.
Mon ami paranoïaque de Nino Noskin
Texte de Nino Noskin
Avec Henri Vatin, Anne-Sophie Pathé, Nikson Pitaqaj
Décor Sokol Prishtina
Costumes Drita Noli
Mise en scène Nikson Pitaqaj
Présentation
Le début de la pièce est un conte. Antoni est sur son lit, Rêve sur un fauteuil, il compose de la musique pour son amour qui le rend heureux. D’une histoire tout à fait banale avec son voisin naît un problème. La machine est lancée et ne s’arrêtera plus jusqu’au dernier instant de la vie.
Le monde est fait d’impostures, les gens ne se montrent jamais sous leur vrai jour. Et la fragilité, la timidité, le repli sur soi et la peur de l’extérieur font d’un homme sans histoires une proie facile pour ceux qui expriment leur besoin de séduire et de profiter de l’autre dans une passion cruelle, égocentrique, voire vampirique. A ce stade, l’incommunicabilité entre les êtres est insurmontable. L’onde de choc est totale !
Note de mise en scène
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*Photographies : Gérard Marché
Le côte intimiste et personnel des personnages nous fait voyager régulièrement entre l’intérieur et l’extérieur des personnages : on ne sait pas s’il y a une ou plusieurs personnes dans cette histoire. L’humour est très présent dans la mise en scène. Et, alors que la pièce commence comme un rêve, elle finit en cauchemar. Elle, Rêve, se retrouve dans une cage à oiseaux, recouverte d’un tissu (comme un voile) ; Antoni, victime condamnée par ses propres actes, les yeux écarquillés, se demande : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? «